« Le nez des musiciens » : Etienne Jaumet, saxophoniste et compositeur

Pour le deuxième numéro de Nez, la revue olfactive, nous avons demandé à des musiciens de partager avec nous leurs souvenirs et leurs références olfactives… Et nous avons eu la chance de récolter de nombreuses réponses.
Faute d’avoir pu toutes les publier sur la double page consacrée à cette rubrique dans la revue papier (p.12-13), nous leur dédions ici un espace qui vous offrira, nous l’espérons, un prolongement agréable à la lecture de « Le Nez des musiciens ».

Etienne Jaumet est un artiste français complet et éclectique : saxophoniste, compositeur et ingénieur du son, il est la moitié du duo electro Zombie Zombie, un des membres du groupe The Married Monk, et mène aussi une carrière en solo. Sous le label Versatile, il a sorti deux albums et sort régulièrement des maxis.
Il a récemment composé un morceau, Rebond, qui figure sur la compilation Stigmates#2 du label Millefeuilles.

Ton parfum ?
Aqua di Gio, de Giorgio Armani. C’est ma maman qui me l’a offert, ça doit bien faire 10 ans que j’ai cette bouteille. Je l’aime bien, mais j’en mets très rarement, j’ai pas le réflexe…

Ta madeleine de Proust ?
L’odeur des rosés des prés, des champignons que j’allais ramasser dans les champs étant petit, et qui sentent presque la farine.

Ton pire souvenir olfactif ?
L’odeur de bière éventée, de clope froide et de sueur lorsque je débarque dans un club où il y a eu une fête la veille… En général, c’est encore poisseux au sol !

La musique, ça sent quoi ?
L’encre que l’on utilise pour imprimer les pochettes des vinyles et aussi la colle avec laquelle on fixe les étiquettes. Le plastique vinylique sur lequel on imprime le sillon, lui, est inodore…

Quel rapport entretiens-tu avec les odeurs ?
Un rapport conflictuel. Je les recherche parfois, mais j’essaye le plus souvent de m’en échapper. Il faut dire qu’elles sont souvent envahissantes, même si je les apprécie au départ !


Acheter Nez, la revue olfactive – Le propre & le sale – octobre 2016

Commentaires

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Bonjour

Comment puis-je me procurer ce numéro ? J’habite Montréal , au Québec.

Merci!

Bonsoir – oui il est tard et Le Psg est au vestiaire, je préfère ne pas imaginer l’odeur d’avant la défaite !!!
Je vous écris parce que je suis vraiment accro à votre revue, elle est mon livre de chevet pour m’endormir en douceur, même en souriant parce que les articles sur le propre et le sale ou bien les odeurs de bébés sont tellement justes que j’en ris toute seule !
J’ai le plaisir d’avoir reçu en cadeau il y 10 ans un livre qui s’appelle COULANES (Les editions du Ricochet). Je l’ai relu à la lumière de tout ce que je découvre dans votre revue et cela m’a ravie. Il s’agit des souvenirs des gens qui ont vécu dans la région de Vallauris, Golfe Juan, Grasse etc. à l’époque où l’on cultivait encore le bigaradier, le jasmin, la rose, la tubéreuse pour les parfumeries de Grasse. Si vous pouvez vous le procurer je suis sûre que vous en feriez votre miel 🙂 Et les aquarelles qui l’illustrent sont magnifiques;
J’attends le n° 3 que je commande à la Maison de la Presse d’Ascain au Pays basque, et il paraît que nous sommes deux à vous demander !
Cordialement
Marie

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